Nous devrons nous doter dans les trois prochaines années d’une véritable offre de santé numérique. Cela partira du dossier médical partagé (DMP) déployé au plan national en novembre prochain », a déclaré le président Emmanuel Macron ce mardi 18 septembre 2018, lors d’un discours présentant le plan national « Ma Santé 2022 », composé d’une cinquantaine de mesures.
« Le déploiement de nouveaux outils numériques s’avère nécessaire pour assurer la coordination devenue incontournable entre les médecins spécialistes », a-t-il ajouté. « Rien ne sera possible sans une mise à jour radicale de l’architecture numérique. Elle est impérative pour coordonner les acteurs, pour personnaliser les soins, pour décharger les soignants de leurs tâches administratives, pour développer aussi l’intelligence artificielle (IA) et déployer de nouveaux traitements. »
L’IA fera d’ailleurs partie des domaines clés à déployer, le président estimant que la France a « tous les moyens » pour devenir « un des champions de l’intelligence artificielle en médecine, des dispositifs médicaux à l’organisation du système de soins ».
Lors d’un point presse qui s’est tenu à Paris la veille, le 17 septembre 2018, le cabinet du ministère des Solidarités et de la Santé avait indiqué que le numérique ferait en effet partie des axes forts du projet de transformation du système de santé, avec, entre autres :
la volonté de généraliser la prise de rendez-vous médicaux en ligne afin de soulager de certaines tâches administratives les médecins généralistes ;
l’amélioration de l’accès aux informations de santé en ligne pour que le patient soit orienté au mieux dans son parcours de soins.
Côté financement, 3,4 milliards d’euros vont être investis dans le plan santé d’ici 2022, a annoncé le ministère, dont 500 millions qui seront consacrés à la « transformation numérique ».
Rédigé par Health & Tech Intelligence – Care Insight
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