Télémédecine, téléexpertise, télésurveillance, et demain télésoins : les champs d’activité de la télémédecine ne cessent d’évoluer. Dans un communiqué de presse du 8 octobre, l’actuelle Société française de télémédecine annonce joindre ses forces à l’association FormaticSanté, spécialisée dans la formation des professionnels de santé aux nouvelles technologies pour créer la Société française de santé digitale (SFSD). Objectifs : promouvoir « un usage humaniste et responsable de la télémédecine » dans tous ses champs d’activité. Et accélérer « le virage numérique en santé » dans notre pays.
« L’e-santé se caractérise par un développement extrêmement rapide qui va de pair avec une hétérogénéité des connaissances et des pratiques chez les professionnels d’un côté », constate la SFSD dans son communiqué. De l’autre côté, la Société française note « une absence de repères pour les patients ».
Une formation par les experts du domaine
« Si le numérique constitue une innovation dans le sens où il permet de repenser les organisations et le lien entre professionnels et usagers du système de santé, il doit demeurer un outil au service d’une meilleure expérience du patient et de la qualité et de la sécurité des soins, mais aussi des informations qu’il véhicule. », constate la SFSD.
Pour ces raisons, la SFSD souhaite « favoriser l’accès à l’innovation en santé numérique par la mobilisation et la formation des acteurs par des experts du domaine ».
Dès 2020, une université de médecine digitale (UMD) proposera une offre de formation de qualité aux professionnels médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques et aux usagers. Son but : « Mettre en place des formations innovantes pour accompagner les nouvelles pratiques professionnelles, éclairer les citoyens sur l’intérêt lié la mise en place de la télémédecine et du télésoin, et préparer le système à l’installation de l’intelligence artificielle dans les pratiques quotidiennes de demain. »
Ghislaine Trabacchi
A lire aussi
Télémédecine : la téléconsultation mode d’emploi
AVC : des patients sauvés grâce à la télémédecine en Grand Est