« Nous aborderons la phase de généralisation » de la prescription électronique « en 2020 », affirme Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (source : Quotidien du pharmacien, article publié le 11 avril 2019). La convention d’objectifs et de gestion (COG) de la Cnam pour 2018-2022, signée en février 2018 appelait à un déploiement à grande échelle de la e-prescription « à compter de 2019 ».
La prescription électronique pharmaceutique, rappelle Nicolas Revel, est actuellement en phase d’expérimentation depuis 2017 dans 3 départements : le Val-de-Marne, la Saône-et-Loire et le Maine-et-Loire. Dans le cadre de ce processus, l’ordonnance du patient se voit apposer un QR code qui rassemble toutes les données de la prescription du médecin, et peut être lu par le pharmacien lors de l’achat des médicaments.
Le patron de la Cnam annonce « d’ici l’été » l’amorçage d’une « nouvelle étape » : il s’agira de rendre la prescription « accessible par le pharmacien à travers une base centrale » d’e-prescription, ce qui permettrait d’éviter l’impression des ordonnances. « Cela sécurisera le processus et rendra plus rapide et facile le retour d’information vers le prescripteur en cas de nécessité », souligne-t-il.
Le projet de loi santé voté en première lecture au mois de mars à l’Assemblée nationale, autorise dans son article 14 le gouvernement à prendre des mesures par ordonnance pour « prévoir un cadre légal pour la prescription électronique », avec l’objectif de faire « à terme de la prescription électronique l’unique vecteur de prescription ».
Rédigé par Health & Tech Intelligence – Care Insight