Développer de nouvelles stratégies de diagnostic et de traitements pour les malades du cancer. C’est l’ambition affichée de l’association « Filière intelligence artificielle et cancer » qui vient de voir le jour, comme l’annonce le communiqué de presse du 14 septembre de l’Institut national du cancer (Inca).
Investie d’une mission d’intérêt général, cette filière est le fruit d’un partenariat inédit public/privé. Composée de 11 membres fondateurs, elle réunit en effet l’Institut national du cancer, le Health Data Hub, l’Alliance pour la recherche et l’innovation des industries de santé, France Biotech et 7 industriels de la santé.
Au-delà de la capacité d’innovation et de recherche de ces acteurs, cette filière combine surtout leurs forces respectives. « Les représentants publics apportent leur vision globale et fédératrice », précise le communiqué. Ils garantissent ainsi, « en tant que tiers de confiance, le respect de l’intérêt public de bon usage des données ». De leur côté, « les industriels apportent leur capacité de développement ».
Objectif : proposer aux patients un accès plus rapide aux innovations et en plus grand nombre, quel que soit le champ de la cancérologie. C’est notamment le cas, « des cancers de mauvais pronostic ».
Grâce à ce partenariat et à la création de l’association, des données issues de recherche menées par les industriels sur les molécules ou les médicaments qu’ils développent, pourront être intégrées à la plateforme de l’Institut, précise le communiqué.
La Banque publique d’investissement (BPI) finance l’association à hauteur de 8,2 millions d’euros, les industriels apportent chacun 1 million d’euros. Objectif annoncé de l’association : mener à bien 50 projets à 5 ans.
Ghislaine Trabacchi
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