Création d’une délégation ministérielle du numérique en santé, la DNS (responsable :Dominique Pon ; déléguée : Laura Létourneau) ; suppression de la DSSIS, transformation de l’Asip Santé en Agence du numérique en santé, l’ANS (directrice annoncée : Annie Prévot, actuelle directrice générale déléguée à la DSI de la Cnaf) ; création au sein de la DNS d’un lab e-santé, guichet national de l’innovation du numérique en santé ; début de la généralisation de la e-prescription en ville et en établissements de santé en 2020.
Ces annonces font partie des principales actions à venir pour « accélérer le virage numérique » du système de santé français, présentées le 25 avril 2019 par Dominique Pon et Laura Létourneau, pilotes du chantier numérique en santé, en présence notamment d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et de Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique. Health & Tech Intelligence était présent.
La feuille de route s’articule autour de 5 grandes orientations, avec au total 26 actions à mener :
• 1. renforcer la gouvernance du numérique en santé (3 actions) ;
• 2. intensifier la sécurité et l’interopérabilité des systèmes d’information en santé (7 actions) ;
• 3. accélérer le déploiement des services numériques socles (4 actions) ;
• 4. déployer au niveau national des plateformes numériques de santé (3 actions) ;
• 5. stimuler l’innovation et favoriser l’engagement des acteurs (9 actions).
Le concept d’un « État-plateforme » (uberisation de l’État), présenté il y a quelques semaines par Laura Létourneau à l’occasion de la Journée de l’interopérabilité à Rennes, a été mis en avant tout au long de la présentation.
2 questions centrales restent en suspens :
• Quel sera le budget alloué à l’ensemble de ce projet ? La ministre a indiqué que « les moyens seront au rendez-vous », sans préciser de montants, expliquant que l’objectif premier était avant tout de mettre en place la « brique législative » et une « vision partagée » du projet avant d’aborder les questions de financement.
• Quels moyens seront instaurés pour former les médecins à cette transformation numérique du système ?
Rédigé par Health & Tech Intelligence – Care Insight