2 novembre 2020

La télémédecine connait un « extraordinaire essor », selon l’ANS

L’Agence du numérique en santé vient de publier son deuxième baromètre sur la télémédecine réalisé avec Odoxa et CareInsight. Sans surprise : il montre que cette nouvelle pratique a connu un « extraordinaire essor », pendant le confinement et la crise sanitaire de la Covid-19.

Fin 2019, l’Agence du numérique en santé (ANS) a lancé son premier baromètre sur la télémédecine. Objectif : mesurer l’adhésion, les motivations et les freins des professionnels de santé et des usagers à cette nouvelle pratique. Pour sa deuxième édition, ce baromètre publié le 22 octobre par l’ANS, et réalisé avec Odoxa et CareInsight, témoigne de « l’extraordinaire essor de la télémédecine », pendant le confinement et la crise sanitaire.

Le confinement a été un véritable déclencheur et un accélérateur de la télémédecine à travers toute la France, constate l’ANS.  « Et ce, sans disparité que ce soit entre les territoires ou par rapport à l’âge des utilisateurs », précise-t-elle.

« Dans ces conditions inédites de recours au soin et de prise en charge des patients, force est de constater que la téléconsultation a connu un essor extraordinaire avec des usages multipliés par trois auprès des patients, et des pratiques multipliées par plus de cinq auprès des professionnels de santé depuis novembre 2019 », explique l’Agence. 

Déjà plébiscitée en 2019, la télémédecine recueille à présent une opinion très positive avec « 63% des Français qui s’en disent satisfaits ». Près d’un médecin sur deux s’est équipé de moyens de vidéotransmission durant le confinement.

 Selon le baromètre, « 65% des Français accepteraient de recourir à une téléconsultation si son médecin lui proposait contre 35% en novembre 2019, et près de la moitié des médecins ne pratiquant pas avant la téléconsultation pensent l’utiliser à l’avenir ».

Autre indicateur : « 100% des professionnels de santé interrogés ont essayé au moins une fois cette pratique pour suivre les patients à distance, mais aussi pour compléter leur activité professionnelle. »

Quelques freins subsistent néanmoins, notamment liés « aux difficultés techniques rencontrées lors des téléconsultations » signale le baromètre. Un constat partagé du côté des usagers « qui regrettent globalement des problèmes de connexion ».

Ghislaine Trabacchi

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